Veille médias - culture - art - cinéma

Liste des expositions repérées en France susceptibles de toucher de près ou de loin les violences sexuelles, mais aussi la sexualité, le milieu carcéral ou encore la prostitution.

"Un musée allemand censure une exposition Balthus, accusé de pédophilie"

Le directeur du musée public Folkwang a annulé une exposition, après qu´un hebdomadaire a qualifié les polaroïds qui devaient être présentés de «témoignages d’avidité pédophile». (...)  Lire la Suite dans Next de Libération du 04/02/2014

PHOTOGRAPHIE : Joel-Peter Witkin. Enfer ou Ciel

Le Monde - 12 avril 2012 :  L´étrange ménagerie de M. Witkin


Cadavres, foetus, monstres : le photographe dit cultiver le sacré mais copie surtout les références

Partout où va Joel-Peter Witkin, un parfum de scandale et de cadavre en putréfaction le précède. Depuis les années 1980, ce photographe a fait de sa réputation choquante son fonds de commerce : il met en scène dans ses images des morceaux de cadavres, des foetus, des êtres difformes et des pratiques sexuelles hors norme (sadomasochisme, zoophilie). Selon la légende, savamment entretenue, sa vocation serait née lorsqu´il a assisté, enfant, à un accident de la route qui fit rouler jusqu´à ses pieds une tête décapitée. (extrait de la critique)

 

Enfer ou Ciel, BnF Richelieu, 5, rue Vivienne, Paris 2

Du mardi au samedi de 10 heures à 19 heures, dimanche de 12 heures à 19 heures. Tél. : 01-53-79-49-49

Luxure, enfer et fornication

La notion de péché est-elle encore pertinente? Afin de répondre à cette étrange question, deux musées de Berne, en Suisse, exposent toutes sortes d’oeuvres sur le thème des 7 péchés capitaux, notamment sur celui qui nous intéresse tous.


Le Musée des Beaux-Arts de Berne et le Zentrum Paul Klee présentent jusqu´au 20 février une exposition  commune sur les sept péchés capitaux, Vice et volupté, prétexte idéal pour rassembler des oeuvres —allant du XIe siècle à nos jours— remplies d’hommes au coeur lourd et de femmes à la cuisse légère. Dans les salles consacrées au péché de luxure, Georg Grosz se représente le pénis à la main, pétrissant les fesses de ses modèles qu’il empale sur d’énormes braquemarts. A côté, plongeant son regard amoureux dans le visage renversé de la Cicciolina, «dirty Jeff», le corps couvert de cambouis, lui fait l’amour dans un décor d’Arizona. Les silhouettes au néon de Bruce Nauman clignotent, alternant sexe au repos, sexe en érection. Plus loin, une photo géante de Cindy Sherman montre une poupée à quatre pattes, tendant vers le spectateur son sexe de plastique… Il n’est pas certain que ces oeuvres aient été réalisées dans le cadre d’une reflexion sur le péché. Mais peu importe, voilà l’occasion idéale de (re)découvrir les dessins masturbatoires de Bellmer ou de Klimt. L’exposition est jouissive, donc. Lire la suite sur les 400 culs d´Agnès GIARD

David Goldblatt. TJ, 1948-2010

Fondation Cartier-Bresson, Paris (XIVe). Jusqu´au 17 avril

L´Apartheid vu par David Goldblatt Par Annick Colonna-Césari - Source : L´Express

 

Le photographe expose 30 portraits d´anciens détenus posant sur le lieu de leur crime.
 
Qui sont les criminels ? Des monstres ou des gens ordinaires ? C´est cette interrogation qui a poussé David Goldblatt, Sud-Africain blanc, à réaliser cette série de clichés intitulée Ex-offenders, aujourd´hui exposée à Paris. Né en 1930, Goldblatt avait un temps envisagé de quitter son pays, ravagé par l´apartheid, avant de faire le choix d´y rester et de livrer, par le biais de la photographie, son témoignage sur les effets de la ségrégation. Dès les années 1960, il s´est donc appliqué à montrer le quotidien : mères de famille dans leur taudis, enfants jouant à côté de carcasses de voitures, arrêt de bus réservé aux Blancs. Et Goldblatt a continué après la chute de l´apartheid, car la misère n´a pas cessé pour autant. Face à la violence qui perdure et dont il a lui-même été victime, il a voulu comprendre. La série des Ex-offenders est composée de 30 portraits d´anciens détenus. Le photographe leur a demandé de venir poser sur les lieux de leur crime, vol, viol, meurtre, mais aussi de raconter l´histoire de leur vie. Ainsi chacune des images, en noir et blanc, s´accompagne-t-elle d´un texte. L´ensemble est sobre et effrayant à la fois. Goldblatt ne pardonne ni ne condamne. Constate juste que certains êtres sont, plus que d´autres, marqués au fer rouge de la destinée. Les bénéfices de la vente des clichés serviront à financer un programme de réinsertion.

 

En savoir plus : site de la Fondation Cartier

Larry CLARK : Kiss the past hello

Exposition au Musée d´Art Moderne de la Ville de Paris du 08 octobre 2010 au 02 janvier 2011 - Informations pratiques

 

De ses clichés noir et blanc du début des années 1960 aux longs métrages qu’il réalise depuis 1995 tels que Kids (1995), Bully (2001) ou Ken Park (2002), Larry Clark, internationalement reconnu pour son travail, traduit sans concession la perte de repères et les dérives de l’adolescence.
À côté des portraits de nouveaux-nés et d’animaux réalisés par sa mère photographe dont il était l’assistant, l’exposition présente les images mythiques de Tulsa (1971) et Teenage lust (1983), ainsi que des œuvres inédites de ces périodes. Un film 16 mm sur la vie des toxicomanes de Tulsa, tourné en 1968 et récemment retrouvé, est également projeté pour la première fois.
Des skateboarders de New York au ghetto latino de Los Angeles, Larry Clark révèle, dans ses séries photographiques des années 1990 et 2000, le quotidien d’adolescents en quête d’eux-mêmes, expérimentant drogues, sexe et armes à feu. Les séries 1992, The Perfect Childhood (1993) et punk Picasso (2003), toujours issues de la culture de la rue et du rock, affirment son regard acéré sur la marginalité, telle que l’Amérique refuse de la voir.
Enfin, les grands formats en couleur de la série Los Angeles 2003-2010 ainsi qu’un long-métrage inédit accompagnent le passage de l’enfance à l’âge adulte de Jonathan Velasquez, jeune skater vénézuélien, personnage principal du film Wassup Rockers (2006).
Depuis la parution en 1971 de Tulsa, ouvrage fondateur sur le désarroi et la violence d’une génération, le travail de Larry Clark hante la culture américaine. La force de ses images, au-delà de leur dureté et de leur noire séduction, réside dans la quête d’une vérité nue, d’un réalisme sans fard.

 

Le Monde 02/10/2010  : M. Delanoë refuse de prendre un "risque pénal incontesté"

 

Le Monde 24/09/2010 : Point de vue - "Larry Clark", vers une interdiction au "public" Stéphanie Moisdon, critique d´art et commissaire d´exposition

 

Critique du Monde du 17/09/2010 : Une expo interdite aux moins de 18 ans à Paris Michel Guerrin (L´histoire)

 

Critique de Libération du 17/09/2010 : L´expo Larry Clark interdite aux moins de 18 ans
Le musée d´Art moderne de Paris expose le photographe et cinéaste américain. Des photos où il est question de sexe et de drogue chez les ados.

L´adolescence se dévoile au musée Carnavalet à Paris

[ - 17/09/2010] L´adolescence se dévoile au musée Carnavalet à Paris La Sauvegarde de l’Adolescence à Paris est une association qui accompagne chaque année plus de 6.000 jeunes en difficulté. Elle est à l’initiative de l’exposition Ruptures – Ados à Paris, qui rassemble 100 œuvres originales de 28 photographes, mêlant démarche artistique et enjeux socio-éducatifs (Kate Barry, sarah Moon, Reza ou Marc Riboud, Flore-Aël Surun...).
A voir gratuitement jusqu´au 27 septembre 2010 au musée Carnavalet.

 

Lire l´article en intégralité et découvrir le projet - Soutenu par Charlotte GAINSBOURG

 

Source : DERPAD et Mairie de Paris

Pourquoi on voit du sexe partout

Source : Blog d´Agnès VIARD - Les 400 culs

 

Au moment même où le Québécois Michel Dorais, professeur en science sociales, publie un éclairant Petit Traité de l’érotisme, une artiste française, Chloé Nicolaï, expose des œuvres qui mettent le doigt sur la même épineuse question: mais pourquoi diable est-ce que nous voyons du sexe partout? lire la suite sur le blog d´Agnès VIARD les 400 culs

Tu peins du nu

Source : Blog d´Agnès VIARD - Les 400 culs

 

Pour distinguer son travail de celui des autres peintres qui ont, comme lui, tenté de saisir les êtres humains à travers leur corps, Lucian Freud affirme qu’il ne fait pas du "nu" (nude, en anglais). Non, il fait du "à poil" (naked). Vraie ou fausse révolution ?
 
Actuellement exposé à Beaubourg, le très britannique Lucian Freud (petit-fils de Sigmund Freud), cultive avec orgueil le statut d’artiste sauvage. Bien qu’il ait fait le portrait de la reine d’Angleterre, ce peintre à la réputation sulfureuse préfère de loin peindre ses proches et ses amis nus, ou des femmes aux chairs affaissées, en usant avec largesse de roses vifs et de blanc de Cremnitz qu’il étale sur la toile, puis —pour débarrasser son pinceau du surplus— sur le mur de son atelier qui a fini par disparaître sous une extravagante couche de pâte molle couleur chair.
 
Lucian Freud aime l’épaisseur de la chair. Il veut que sa peinture s’incarne, littéralement. Il veut que le corps de sa toile vibre comme d’une présence. Et cette force qu’il transmet à son œuvre explique peut-être en partie pourquoi les plus belles femmes lui ont succombé. Il faut dire que ses auto-portraits "à poil" dégagent une puissance stupéfiante. On sent la bête de proie. Le documentaire qui clôture l’exposition montre d’ailleurs le peintre se promener ostensiblement un faucon sur son poing, entre deux réflexions plus ou moins compréhensibles sur «l’esprit» dont il se méfie. «Ce qui m’intéresse vraiment chez les gens, c’est le côté animal», dit-il. C’est entendu. Lucian Freud préfère le côté animal. Lire la suite

 

Lucian Freud, jusqu´au 10 juillet 2010. Centre Pompidou.

 

Critique le Monde du 11 mars 2010 : Lucian Freud, peintre académique de l´obscène par Philippe Dagen

Tous des bêtes ?

Source : Blog d´Agnès VIARD - Les 400 culs

 

Artiste américaine d’origine allemande, Melissa Steckbauer peint toutes sortes de pratiques érotiques avec l’oeil presqu’attendri d’un zoologue observant la nature. Dans ses tableaux aux couleurs chair, les humains, toutes sexualités confondues, se prennent à deux, trois ou quatre, couchés, lovés, assis, par-devant ou par-derrière, confrontant le spectateur à "l´inquiétante étrangeté" du désir.
 
Il faut probablement une très grande expérience des backrooms, des séances SM ou des soirées échangistes, pour pouvoir représenter, comme Melissa Steckbauer, l´extraordinaire diversité des pulsions sexuelles. Ses modèles se font sucer, lécher l’anus, embrasser, ligoter, fister, prendre en sandwich, caresser les seins, sodomiser à l’aide d’un gode-ceinture, torturer les testicules ou ausculter la vulve avec des attitudes d’un réalisme tel que l’on croirait presque se reconnaitre, soi ou d’autres, surpris en plein milieu d’une activité très intime. Son exposition parisienne, à la galerie Van der Stegen, s´intitule "half camp" par allusion à cette insulte des années 70 (l´équivalent de "tapette") qui est maintenant utilisée comme un synonyme de queer. On désigne par "camp" tout ce qui, sur le plan sexuel, sort des schémas habituels, tout ce qui est bizarre, déviant, "étranger" et que Melissa représente, d´un coup de pinceau complice, avec une vérité troublante. Lire la suite

Alphonse Bertillon et l’identification des personnes (1880-1914)

Par Marc Renneville

Le projet en ligne Alphonse Bertillon et l’identification des personnes, 1880-1914 développe un travail pluridisciplinaire, collectif et international consacré à l’histoire de la police d’identification entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Centré sur la figure d’Alphonse Bertillon, ce projet propose une vue panoramique de son parcours, de son œuvre et des techniques innovantes d’identification auxquelles il contribua directement (en savoir plus sur le projet Bertillon). Durant cette période charnière, un changement de régime modifie en profondeur les manières d’identifier les individus et l’identification devient une question centrale à tous les échelons de l’organisation des sociétés au sein desquelles les liens entre les instances de pouvoir et les administrés sont profondément renouvelés. Des questions posées depuis toujours – comment reconnaît-on une personne ? Comment définir son identité ? – accèdent au rang de problème politique de première importance et mobilisent des experts issus de multiples champs scientifiques. Lire la suite

 

Voir l´exposition en ligne

Crime et châtiment. 1791-1981

Une exposition organisée par l’établissement public du Musée d’Orsay à Paris 
Niveau 0, Grand espace d’exposition - Du 16 mars au  27 juin 2010.

 

L´exposition Crime et châtiment envisage une période d´environ deux siècles : de 1791, lorsque Le Peletier de Saint-Fargeau réclame la suppression de la peine de mort, jusqu´au 30 septembre 1981, date du vote de son abolition en France. Durant toutes ces années, la littérature a créé d´innombrables personnages de criminels. Le titre de l´exposition est lui-même emprunté à Dostoïevski. Dans la presse, notamment dans les quotidiens illustrés, le crime de sang décuple par la fiction du romanesque sa puissance fantasmatique.

Dans le même temps, le thème criminel investit les arts visuels. Chez les plus grands peintres, Goya, Géricault, Picasso ou Magritte, les représentations du crime ou de la peine capitale sont à l´origine d´oeuvres saisissantes. Le cinéma également assimile sans tarder les charmes troubles d´une violence extrême, sa représentation la transformant même en plaisir, voire en volupté.

C´est encore à la fin du XIXe que naît et se développe une approche du tempérament délinquant qui se veut scientifique. On cherche à démontrer que les constantes du criminel s´inscriraient dans sa physiologie même. De telles théories ont une influence considérable sur la peinture, la sculpture ou la photographie. Enfin, à la violence du crime répond celle du châtiment : comment ne pas rappeler l´omniprésence des motifs du gibet, du garrot, de la guillotine ou de la chaise électrique ?

Au-delà du crime, il s´agit de poser encore et toujours le problème du Mal, et au-delà de la circonstance sociale, l´inquiétude métaphysique. A ces questions, l´art apporte un témoignage spectaculaire. Esthétique de la violence, violence de l´esthétique, cette exposition ne saurait que les réconcilier en rapprochant des images de toutes sortes, littérature et musique.

 

Source : Musée d´Orsay


Lire le communiqué de presse de Marc Renneville - Blog Criminocorpus


Critique du Monde du 25/03/2010

Blessures de femmes

Source Libération.fr du 08/03/2010 Par DOMINIQUE POIRET : à voir en ligne
La photographe et réalisatrice Catherine Cabrol a demandé à 48 femmes victimes de violences de poser sous son objectif. Expo à voir jusqu´au 19 mars au Bureau d’Information pour la France du Parlement européen à Paris.

Sexe, mort et sacrifice

Sexe, mort et sacrifice dans la religion Mochica, Musée du quai Branly, mezzanine est, 37, quai Branly (VIIe). Jusqu´au 23 mai.

 

Au cours des huit premiers siècles de notre ère, l´élite dirigeante des Indiens Mochicas (côte nord du Pérou) croyait avoir trouvé le moyen de passer dans l´autre monde sans rien perdre de son pouvoir terrestre. Sacrifices et scènes sexuelles stériles, représentés à profusion dans leurs tombes, ne refléteraient pas une quelconque débauche : ils n´auraient eu qu´une fonction rituelle. D´où l´impassibilité de ces figures peintes à fresque qui pratiquent pourtant des tortures surréalistes, ou de ces femmes de céramique copulant placidement avec des renards, des iguanes, des vampires ou des morts-vivants.


Critique du Figaro du 16/03/2010 par Eric Bietry-Rivierre

Le regard troublant de Sally Mann : La petite fille par qui le scandale est arrivé …

 Sally Mann : Sa famille, sa terre

 

Pour la première fois en Suisse, une exposition présente l’œuvre de Sally Mann. S’étendant sur vingt ans, le travail de cette photographe américaine (née à Lexington, en Virginie, en 1951) traite des thèmes de l’intimité et de l’inexorable marche du temps. Les images de ses trois enfants, qu’elle a réunies en 1992 dans le livre Immediate Family, suscitent la controverse tout en la propulsant au sommet de la scène photographique américaine.

Source : Musée de l´Élysée - Lausanne - Du 6 mars au 6 juin 2010

 

Critique : Une star de la photo controversée pour la première fois à Lausanne par  Patricia Gnasso - le 03 mars 2010 dans lejournal suisse Le Matin

L’impossible photographie. Prisons parisiennes (1851-2010)

Que sait-on de l’univers carcéral ? La photographie peut-elle rendre compte des réalités pénitentiaires ?
Le musée Carnavalet présente une exposition de 340 photographies réalisées dans les prisons de la capitale, de 1851 à nos jours. Cette sélection est l’aboutissement d’un inventaire général de 3800 images, effectué par les commissaires de l’exposition auprès d’institutions (musées, bibliothèques, archives, agences de presse…) et de collectionneurs privés.
L’exposition dévoile au public la multiplicité et la diversité des images réalisées dans l’univers carcéral de la capitale, corpus à ce jour inédit, éclairé par des textes littéraires ainsi que par des films d’archives. Il est complété par des créations contemporaines réalisées à l’initiative du musée. Lire la suite sur le Blog Criminocorpus

SR LABO : organisme de santé publique

Sarah Roshem, jeune artiste parisienne, fabrique des instruments de torture en cire: faux vagins semblables à des araignées carnivores, massues hérissées de clous, boules à aiguilles ou gode casse-tête. Elle présente ces œuvres menaçantes sous le nom de SR Labo, un laboratoire imaginaire de santé publique qui a pour étude le mal être de nos contemporains. “SR LABO TAKES CARE OF YOU  est notre devise, dit-elle. L´idée c´est de prendre soin des gens pour les aider à aller mieux, à se sentir bien dans leur peau.” Lire la suite

 

Source : Le blog des 400 culs d´agnès VIARD

Site SR LABO

 

Jusqu’au 4 février, il est possible de voir les instruments de torture-thérapie de SR Labo, exposés comme des reliques barbares à la galerie Van der Stegen. Adresse: 41 Rue du faubourg St Martin, 75010 Paris. Tel. : 01 42 59 41 81.
SR Labo fait partie de Art&Flux.

Mais où sont les putes d´antan ?

... Bien malgré elles, les prostituées ont toujours fait rêver. En 2002, Régine Desforge rappelle que leur présence continue de hanter certains quartiers: il y a dans le Marais, “une rue au joli nom bien trompeur, la rue du Petit-Musc, qui en porta un autre avant que la morale bourgeoise ne s’en offusquât. C’était, au XIVe siècle, une petite artère où les prostituées exerçaient leur métier; d’où son nom d’alors, la Pute-y-muse…”. Le nom est joli, mais qu’on ne s’y trompe pas. Il cache une réalité souvent atroce. Les femmes qui se livrent à la prostitution sont –dans leur immense majorité– des esclaves sexuelles privées de tous les droits et contraintes de subir le martyre. “A Rome, rappelle Régine Desforge, les filles publiques portaient une mitre et une toge ouverte sur le devant. Leurs vêtements étaient jaunes, couleur de la honte et de la folie.” Dans l’occident chrétien, la prostituée reste un objet de répulsion. ...

 

Exposition Maisons Closes, du 28 octobre au 31 janvier 2010 : Bordels de femmes. Bordels d’hommes. 1860-1946
Galerie au Bonheur du jour : 11 rue Chabanais - 75002 Paris

 

Source : Les 400 culs par Agnès Giard

LONDRES : Cette photo de Brooke Shields qui fait scandale

Lire l´article - Source : Le Point du 01/10/2009 Par Beatrice Parrino

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